Les atouts nutritionnels

Le poisson possède des qualités nutritionnelles précieuses qui en font un invité de choix des menus de toute la famille. Autant que la viande, il est une excellente source de protéines. Il compte aussi des matières grasses, en quantité variable selon l'espèce, qui sont des sources d'oméga 3 qui préviennent des maladies cardio-vasculaires et sont nécessaires au développement et au fonctionnement de la rétine, du cerveau et du système nerveux. Les poissons apportent également des minéraux comme le phosphore, et des oligo-éléments, comme l'iode, le zinc, le cuivre, le sélénium et le fluor, mais aussi des vitamines A, D, E et certaines du groupe B indispensables à la santé.

La contamination des eaux par des composés

Les poissons peuvent aussi être contaminés par des polluants de l'environnement dont les dioxines, les PCB (Polychlorobiphényle) ou le méthyl-mercure, des contaminants de l'environnement qui peuvent avoir des effets néfastes sur la santé en cas de surexposition. Les PCB et les dioxines se retrouvent préférentiellement dans les poissons les plus gras (anguilles) ainsi que dans certains poissons bio-accumulateurs (anguille, barbeau, brème, carpe, silure), le méthyl-mercure dans les poissons prédateurs sauvages.

Les recommandations de l'Afssa* (Avis du 14 juin 2010)

Afin de s'assurer tous les bienfaits de la consommation de poissons et couvrir les besoins de la population en oméga 3 à longue chaine, tout en minimisant les risques de surexposition à certains contaminants, l'Afssa recommande de consommer du poisson deux fois par semaine en associant un poisson à forte teneur en oméga 3 (saumon, maquereau, sardine, hareng, truite)) et un poisson maigre (colin, cabillaud, merlan, sole, lotte, merlu, limande).
Il faut aussi penser à varier les espèces et les provenances et limiter sa consommation de poissons bio-accumulateurs de PCB (anguille, barbeau, brème, carpe, silure) à une fois par semaine.

(AFSSA* : agence française de sécu rité sanitaire  des aliments)